Arrêter la cigarette

Le tabac, c’est tabou, on en viendra tous à bout !

On se souvient tous de ce slogan lance par les In connus dans le film « Le pari » en 1997.
Selon l’INPES (Institut National de Prévention et d’Education pour la Sante), la France compte environ un tiers de fumeurs. Le tabagisme concerne plus les hommes que les femmes, mais la tendance se resserre de plus en plus. On note que la consommation de tabac diminue avec l’âge, la plus grande tranche étant celle des 26-34 ans avec près de 48% de fumeurs.

Les mesures d’interdiction de fumer dans les lieux publics de 2007 et 2008 ne semblent pas avoir eu d’influence en France sur le nombre de fumeurs. Cependant, depuis ces dernières années on remarque une baisse du nombre de cigarettes fumées par jours.

Voyons tout d’abord les méthodes dites « traditionnelles » qui agissent sur la dépendance physique, à savoir sur le besoin de nicotine ressenti par le fumeur. On trouve les patchs ou timbres qui s’appliquent sur la peau : la nicotine passe alors à travers la peau pour aller jusque dans le sang. Il en existe avec une diffusion de seize ou vingt-quatre heures. Le fumeur a également le choix de prendre de la nicotine sous forme orale. Dans ce cas-là, il s’agit de gommes à mâcher, de comprimes ou d’inhaleurs. Ces traitements durent en général de trois à six mois et les doses sont réduites graduellement afin de diminuer la dépendance physique du fumeur vis-à-vis de la nicotine.

Maintenant penchons-nous sur les méthodes plus récentes et qui agissent sur la dépendance psychologique du fumeur. On trouve la thérapie cognitive et comportementale (TCC) qui permet à certains de « désapprendre à fumer ». Certains ont également recours à l’hypnose ou encore à la méditation.

Pour conclure, on constate donc que pour arrêter la cigarette, on a aujourd’hui plusieurs méthodes possibles, tant sur le plan physique que sur le plan psychologique, et que ce choix dépend de chaque personne.